Panorama de la musique américaine : New York au XXe siècle (partie 2)
Au cours du XXe siècle, les États-Unis ont fait entendre leur voix dans l’histoire des
arts, jusqu’à devenir un nouveau moteur pour les avant-gardes et dépasser souvent
l’influence de la vieille Europe. New York, l’immense métropole de la côte est,
symbole de tout un pays, devient alors un vivier pour les créateurs. Après avoir attiré
à elle les musiciens européens à la fin du XIXe et au début du XXe siècle (Dvořák,
Mahler, Toscanini, Caruso...), des compositeurs américains s’y expriment alors à leur
tour, créant des nouveaux styles (Charles Ives, Aaron Copland, George Gershwin...).
À New York, le jazz, symbole du melting pot américain, explose et se diversifie
(Louis Armstrsong, Duke Ellington, puis Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Miles
Davis...). Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est le berceau des avant-gardes
(John Cage, Milton Babbitt...). Le rock y trouve de nouvelles inspirations (Velvet
underground, Talking Heads) et le rap y voit le jour dans les années 1970, avant
qu’une scène club florissante ne révèle au monde de nouveaux styles électroniques
dans les années 80.