Introduction : Procès de rupture ou procès de connivence
Trois procès emblématiques : Un philosophe qui dérange, Socrate. Le fondateur d’une nouvelle religion, Jésus. Un roi accusé par des républicains, Louis XVI.
Ou comment défendre l’indéfendable ?
1./ Le procès de Socrate
Quelle neutralité de la source littéraire ?
Contexte. Le siècle d’or de la Grèce antique : L’opinion publique rejette les élites.
Une époque d’incroyable liberté d’esprit : Découvertes de la physique, la médecine, l’astronome, la nature, la minéralogie… Qui sont les sophistes ? La « maïeutique ». Socrate est-il l’« idole des jeunes » ?…
La procédure pénale à Athènes. Le top de la démocratie.
La défense de Socrate : provoquer !
Sa condamnation pour « crime d’opinion ».
2./ Le procès de Jésus
Les sources. Là encore, quelle neutralité ? Un évangile apocryphe…
Le contexte politique : Une conquête récente de Rome. Les zélotes.
Que reproche-t-on exactement à Jésus ? Ambigüité des griefs.
Un procès typiquement romain et non juif.
La défense ratée de Jésus. Le silence du coupable.
3./ Le procès de Louis XVI
Des sources, ici, indiscutables aux Archives Nationales.
Le contexte historique : Varennes, la guerre aux frontières, le drame absolu du 10 août.
Faut-il observer des règles de procédure pénale ? L’opposition de Robespierre. Ambiguïté des révolutionnaires.
Quelles sont les accusations, les preuves ? L’armoire de fer des Tuileries.
Le procès devant la Convention. Partialité des députés.
Défense maladroite du roi mais habileté de ses trois avocats.
Sauvegarder les apparences. Trois questions posées à la Convention.
La division de l’assemblée et le vote de la mort.
CONCLUSION
La tentation : Le vertige de tout pouvoir politique : s’affranchir de toute forme.
Quelles chances de s’en sortir ? Aucune, sauf à se renier ?
Seule issue : la procédure pénale.
GUILLOUX Alain : conférencier, avocat honoraire et ancien bâtonnier du barreau de Vannes